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Afin de fleurir les quatre massifs qui ornent le terre-plein central, les jardiniers ont enterré les végétaux directement avec leur pot. La particularité de celui-ci : être composé de compost de déchets verts compressé et donc d’être biodégradable en l’espace de huit à dix semaines. Dahlia pourpre, verveine, ipomée, gaura, pas moins de 150 plants ont ainsi trouvé leur place par massif.
Le procédé a été développé par le fournisseur de plants Hortiflandre, en collaboration avec Sede, filiale environnement du groupe Veolia. Il permet de réduire la part de plastique utilisé mais aussi de nourrir les plantes qui vont trouver dans le conditionnement une part de compost à consommer.
À terme, les pots seront disponibles dans les jardineries, chez les professionnels de la filière horticole et dans les pépinières. Ils seront destinés également à être utilisés en maraîchage, en horticulture et dans les espaces verts. Cette expérimentation est menée par trois villes en France : Arras, Dunkerque et Rouen. La Ville d’Arras se veut pionnière en matière de transition écologique.